Like/Tweet/+1
Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
Les Scoia'tael :: Roleplay :: Roleplay
Page 1 sur 1
Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
Ils étaient tous là ! Les meilleurs des meilleurs, les plus puissants des Scoia'Tael, à se tenir dans la cour principale de Dol Guldur, face à la porte de la grande tour de la forteresse : Barad Guldur. Les cadavres des orques, gobelins, ouargues, sorciers, ainsi que les amas d'armures auparavant animées par des esprits aussi anciens que maléfiques jonchaient le sol de cette grand cour.
Au milieu de ce charnier, les braves guerriers faisaient une dernière halte avant l'assaut final, avant la confrontation avec le Lieutenant de Dol Guldur. Tildur et Sarawen, le couple aussi sympathique que meurtrier, étaient assis près du feu de camp. La femme ménestrel réaccordait ses instruments pour soutenir au mieux ses compagnons au coeur de la bataille. Le grand capitaine, son mari, semblait quand à lui perdu dans ses pensées, les yeux fixés dans les flammes. Les trois champions, Amsulos, Yoyolite et Frum, tournaient en rond devant les portes de la grande tour, impatients d'en découdre. Leurs grandes épées, encore ensanglantées, étaient toujours dégainées, signe encore plus probant de leur impatience et de leur soif de sang. Aegiphor, le fier maître du savoir, était assis sur le socle d'une des deux statues ornant la grande porte, son bâton sur le genoux et observant le manège incessant de l'elfe, de l'homme et du nain. Le ballet des champions semblait le plonger dans une certaine quiétude, propice à la méditation. Ralof et Kalarhan discutaient à voix basse, chacun tenant une pipe qui dégageait l'odeur forte agréable du Vieux Toby. L'elfe arborait son air impassible habituel. En tant que chef des Scoia'Tael, il se devait d'être confiant et prêt à tout.
Mais ce jour-là, le poids du commandement ne pesait pas sur les épaules de cet elfe-là, mais sur celle de Dimpolth. Depuis qu'il avait intégré les Scoia'Tael, il n'avait jamais commandé un groupe d'assaut aussi prestigieux et imposant que celui-ci. Ses compagnons étaient parmi les meilleurs dans leurs domaines respectifs. Le chasseur était aussi tendu que l'est son arc, mais la fierté et l'honneur de diriger les plus puissants de ses compagnons au combat surpassaient cette tension.
En voyant la détermination sur le visage de ses compagnons, Dimpolth décida que le moment était venu, qu'il était temps de mener l'assaut final contre Dol Guldur et de défaire le Nazgûl qui dirigeait ce terrible endroit. Il se leva, ramassa son arc, puis se dirigea vers la porte. Le seul nain de la vaillante compagnie laissa quelque peu éclater son impatience lorsqu'il vit l'elfe s'approcher : "Enfin! C'est pas trop tôt! Le sang commençait à sécher sur ma hache!". La remarque fit sourir Dimpolth, puis se mit face à ses frères, prit son courage à deux mains, et commença : "Mes amis! Mes frères et soeurs! L'ennemi est là, derrière moi, caché dans sa tour! Ils savent ce qu'il va se passer, ils savent que la mort est proche! Le sang va couler à flots, leur sang! Nous allons montrer aux Peuples Libres de quoi les Scoia'Tael sont capables, et surtout, nous apprendront à l'Ennemi, au Grand Oeil, la force qui nous anime! Scoia'Tael, chargez!"
A peine Dimpolth finit son discours, il ouvrit les portes de Barad Guldur et il courut à l'intérieur, suivit de ses vaillants compagnons. Lorsqu'ils arrivèrent dans le premier hall, la vue des deux gardiens qui barraient le passage vers les salles suivantes les stoppèrent dans leur course. C'étaient deux immenses armures, animées par un esprit d'ombre et un esprit de flamme, armées respectivement d'une masse et d'une épée. Les deux armures parlèrent de la même voix : "Qui ose pénétrer dans Barad Guldur, fief des Nazgûls?". En réponse, Ralof s'avança vers l'armure d'ombre et répondit : "Bonjour, c'est la mort qui arrive!" avant de frapper l'armure d'un grand coup de bouclier qui l'envoya contre le mur. L'autre armure commença alors son mouvement de frappe vers le gardien, mais elle fut interrompue par les trois champions qui commencèrent à faire pleuvoir les coups. Dimpolth arma son arc, puis le déluge de flèches s'abbatit sur l'armure d'ombre, ainsi que les boules de feu du maître du savoir et les coups d'épée du capitaine. La clameur du combat ne dura que quelques instants. Les débris d'armures jonchaient le hall, alors que les Scoia'Tael ne comptaient que quelques rares égratignures. La vois d'Amsulos résonna dans le hall : "Je dois avouer que je suis un peu deçu !". "Patience mon ami. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises". Kalarhan trouvait toujours les mots justes pour tempérer les ardeurs du nain. Sarawen ajouta de sa douce voix : "Oui, ne baissons pas notre garde parce que ce combat a été facile. Un excès de confiance peut coûter cher". Dimpolth ajouta : "En effet, ne perdons pas de vue notre objectif. Ni notre concentration d'ailleurs". Personne ajouta quoi que ce soit, la discussion était close.
La compagnie reprit sa route, jusqu'à tomber nez à nez avec un escalier gardé par des ouargues, des ourouks et des gobelins. Les Scoia'Tael défirent ces adversaires avec une facilité déconcertante, et il en fut de même pour les différents groupes rencontrés par les combattants tout au long de l’ascension des premiers escaliers de Barad Guldur. Lorsque la compagnie se retrouva face à l'entrée d'une grande salle, Dimpolth stoppa sa marche et fit signe à son groupe de faire de même. Ici, l'air était froid, et un vague sentiment de malaise s'insinuait dans l'esprit du chasseur : "Vous sentez ça aussi? Ce froid et cette sensation d'effroi. Ça émane de cette pièce, face à nous". Le capitaine, de sa voix profonde, répondit : "Oui. Il va falloir redoubler de prudence dans cette salle. L'ennemi qui s'y trouve doit posséder une force hors du commun pour dégager une telle aura d'effroi". Les ménestrels commencèrent leurs chants d'encouragements tandis que le groupe, prêt comme jamais, s’enfonçait dans le grand hall face à lui.
Elle était immense, en forme de trapèze, et contenait un bataillon d'armures, prêtes à être envoûtées par un esprit maléfique. La sensation d'effroi émanait du centre la pièce, et les Scoia’Tael se faufilaient prudemment entre les armures pour atteindre la source du malaise ambiant. Lorsque Dimpolth passa la dernière armure, il se figea quelques instants quand il vit ce nouvel adversaire : une armure immense, hantée par un esprit bien plus maléfique et bien plus puissant que tous ceux que les Scoia’Tael ont combattu. "Vous devez être fous pour oser vous aventurer ici ! Je suis Durchest, gardien de ces lieux. Et votre châtiment pour avoir osé venir ici est la mort !". Et Dimpolth déclara alors : "Scoia’Tael, en formation !". Les guerriers s’exécutèrent d’un même mouvement, comme s’ils ne formaient qu’une seule entité. Ralof se mit en tête, seul. Derrière lui, sur une même ligne, les trois champions et Tildur étaient présents, prêts à protéger les plus fragiles de leurs camarades, à savoir les deux ménestrels, Aegiphor et Dimpolth.
L’espace d’un instant, le temps sembla figé. Entre le bataillon en formation et l’armure maléfique, la tension était palpable. Puis Dimpolth s’entendit crier "Chargez !", comme si quelqu'un d'autre avait pris sa place dans son corps, mais ce n’était qu’un effet du surplus de tension. Le gardien et la 2ème ligne courut alors vers Durchest qui, lui aussi, courant vers les guerriers en formation. Dimpolth commença à tirer ses flèches avant que le contact au corps-à-corps. Certaines ricochèrent sur l’armure, d’autres allèrent se ficher dans l’esprit, sans pour autant avoir l’air de le déranger. Puis l’impact eu lieu. Frum, Amsulos, Yoyolite et Tildur faisaient pleuvoir les coups sur Durchest, mais il semblait ne rien sentir. Ralof était sur tous les fronts, parant comme il pouvait les attaques de Durchest et sa grande épée. Les ménestrels utilisaient leurs chants de soins au maximum de leurs capacités, Aegiphor se servait de tous ses pouvoirs d’affaiblissements. Mais rien ne touchait Durchest au point de l’affaiblir.
Et c’est alors que tout bascula… L’immense armure envoya un coup d’épée si puissant que Ralof s’envola en parant avec son bouclier. Il finit dans un mur, près de la porte d’entrée, assommé. Le capitaine et les champions commencèrent à perdre du terrain, et Durchest se rapprochait de plus en plus des combattants en armure légère. Les blessures commencèrent à s’accumuler sur les Scoia’Tael au corps-à-corps, et de plus en plus sérieuse. Face à cette situation où tout semblait perdu, Dimpolth décida de stopper ce "massacre" lorsqu’il cria dans la clameur du combat "Repliez-vous ! Vite ! Et récupérez Ralof !" Les Scoia’Tael cessèrent le combat, puis se dirigèrent vers la sortie. Lorsqu’ils arrivèrent au niveau de Ralof, Frum et Yoyolite le prirent chacun par un bras et commencèrent à le trainer, mais le poids de l’armure du gardien les ralentissaient trop. "Que quelqu’un nous aide à le porter !" s’écria Frum. Kalarhan fit demi-tour pour aider les deux champions, mais Dimpolth, analysant la situation, voyait très bien que ses compagnons n’auraient pas le temps d’évacuer Ralof sans que Durchest ne leur tombe dessus. Il fit demi-tour lui aussi, dégainant ses épées, puis fonça sur du Durchest. Kalarhan, Frum et Yoyolite commencèrent à porter Ralof quand le chasseur se mit entre eux et Durchest. Il para le premier coup, mais la force impressionnante de l’armure fit reculer Dimpolth de trois pas. Il contre-attaqua, mais son ennemi para aisément et riposta avec une telle vitesse que l’elfe ne vit pas le coup venir. La sensation de l’acier dans sa chaire fut la dernière chose que senti Dimpolth, puis ce fut le noir total.
Lorsqu’il se réveilla, Dimpolth reçu un choc en essayant de bouger le bras droit, la douleur était insuportable. Une voix de femme se fit entendre "Ne bouge pas ton bras ! Kalarhan et Sarawen ont soigné ton épaule, mais il faudra du temps pour que tu sois totalement remit". Le chasseur reconnu la voix, celle de Lynwyna. La sentinelle s’approcha et s’assit au bord du lit dans lequel il était couché. Dimpolth demanda "Ça fait combien de temps que je suis là ?"
"3 jours, ils sont partis hier, quand je suis arrivée"
"Et on est où ?"
"Thangulhad. Notre chef a convoqué une réunion au Poney Fringant. Apparemment, certains nouveaux auraient commis des fautes, les officiers vont étudier leurs cas. Mais pas question que tu bouges d’ici tant que tu es dans cet état!"
En voyant le visage de sa compagne, et l’air d’autorité qu’elle arborait, Dimpolth se dit qu’il fallait mieux ne pas désobéir. "La blessure physique n’est rien par rapport à celle que j’ai reçu au moral. J’étais à la tête de la meilleure équipe, les meilleurs de nos coéquipiers, et j’ai échoué. On s’est fait rétamer, et je n’ai rien pu faire. Je me demande si je suis bien fait pour le commandement". Le doute s’était installé dans l’esprit de Dimpolth. Mais heureusement que Lynwyna trouvait toujours les mots pour rassurer celui qui occupait une place si particulière dans son cœur : "Si Kalarhan ne te jugeai pas capable de commander, il ne t’aurait pas nommé officier". Il termina la conversation en fermant les yeux et en disant, d’un air des plus dubitatifs "L’avenir nous le dira".
Au milieu de ce charnier, les braves guerriers faisaient une dernière halte avant l'assaut final, avant la confrontation avec le Lieutenant de Dol Guldur. Tildur et Sarawen, le couple aussi sympathique que meurtrier, étaient assis près du feu de camp. La femme ménestrel réaccordait ses instruments pour soutenir au mieux ses compagnons au coeur de la bataille. Le grand capitaine, son mari, semblait quand à lui perdu dans ses pensées, les yeux fixés dans les flammes. Les trois champions, Amsulos, Yoyolite et Frum, tournaient en rond devant les portes de la grande tour, impatients d'en découdre. Leurs grandes épées, encore ensanglantées, étaient toujours dégainées, signe encore plus probant de leur impatience et de leur soif de sang. Aegiphor, le fier maître du savoir, était assis sur le socle d'une des deux statues ornant la grande porte, son bâton sur le genoux et observant le manège incessant de l'elfe, de l'homme et du nain. Le ballet des champions semblait le plonger dans une certaine quiétude, propice à la méditation. Ralof et Kalarhan discutaient à voix basse, chacun tenant une pipe qui dégageait l'odeur forte agréable du Vieux Toby. L'elfe arborait son air impassible habituel. En tant que chef des Scoia'Tael, il se devait d'être confiant et prêt à tout.
Mais ce jour-là, le poids du commandement ne pesait pas sur les épaules de cet elfe-là, mais sur celle de Dimpolth. Depuis qu'il avait intégré les Scoia'Tael, il n'avait jamais commandé un groupe d'assaut aussi prestigieux et imposant que celui-ci. Ses compagnons étaient parmi les meilleurs dans leurs domaines respectifs. Le chasseur était aussi tendu que l'est son arc, mais la fierté et l'honneur de diriger les plus puissants de ses compagnons au combat surpassaient cette tension.
En voyant la détermination sur le visage de ses compagnons, Dimpolth décida que le moment était venu, qu'il était temps de mener l'assaut final contre Dol Guldur et de défaire le Nazgûl qui dirigeait ce terrible endroit. Il se leva, ramassa son arc, puis se dirigea vers la porte. Le seul nain de la vaillante compagnie laissa quelque peu éclater son impatience lorsqu'il vit l'elfe s'approcher : "Enfin! C'est pas trop tôt! Le sang commençait à sécher sur ma hache!". La remarque fit sourir Dimpolth, puis se mit face à ses frères, prit son courage à deux mains, et commença : "Mes amis! Mes frères et soeurs! L'ennemi est là, derrière moi, caché dans sa tour! Ils savent ce qu'il va se passer, ils savent que la mort est proche! Le sang va couler à flots, leur sang! Nous allons montrer aux Peuples Libres de quoi les Scoia'Tael sont capables, et surtout, nous apprendront à l'Ennemi, au Grand Oeil, la force qui nous anime! Scoia'Tael, chargez!"
A peine Dimpolth finit son discours, il ouvrit les portes de Barad Guldur et il courut à l'intérieur, suivit de ses vaillants compagnons. Lorsqu'ils arrivèrent dans le premier hall, la vue des deux gardiens qui barraient le passage vers les salles suivantes les stoppèrent dans leur course. C'étaient deux immenses armures, animées par un esprit d'ombre et un esprit de flamme, armées respectivement d'une masse et d'une épée. Les deux armures parlèrent de la même voix : "Qui ose pénétrer dans Barad Guldur, fief des Nazgûls?". En réponse, Ralof s'avança vers l'armure d'ombre et répondit : "Bonjour, c'est la mort qui arrive!" avant de frapper l'armure d'un grand coup de bouclier qui l'envoya contre le mur. L'autre armure commença alors son mouvement de frappe vers le gardien, mais elle fut interrompue par les trois champions qui commencèrent à faire pleuvoir les coups. Dimpolth arma son arc, puis le déluge de flèches s'abbatit sur l'armure d'ombre, ainsi que les boules de feu du maître du savoir et les coups d'épée du capitaine. La clameur du combat ne dura que quelques instants. Les débris d'armures jonchaient le hall, alors que les Scoia'Tael ne comptaient que quelques rares égratignures. La vois d'Amsulos résonna dans le hall : "Je dois avouer que je suis un peu deçu !". "Patience mon ami. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises". Kalarhan trouvait toujours les mots justes pour tempérer les ardeurs du nain. Sarawen ajouta de sa douce voix : "Oui, ne baissons pas notre garde parce que ce combat a été facile. Un excès de confiance peut coûter cher". Dimpolth ajouta : "En effet, ne perdons pas de vue notre objectif. Ni notre concentration d'ailleurs". Personne ajouta quoi que ce soit, la discussion était close.
La compagnie reprit sa route, jusqu'à tomber nez à nez avec un escalier gardé par des ouargues, des ourouks et des gobelins. Les Scoia'Tael défirent ces adversaires avec une facilité déconcertante, et il en fut de même pour les différents groupes rencontrés par les combattants tout au long de l’ascension des premiers escaliers de Barad Guldur. Lorsque la compagnie se retrouva face à l'entrée d'une grande salle, Dimpolth stoppa sa marche et fit signe à son groupe de faire de même. Ici, l'air était froid, et un vague sentiment de malaise s'insinuait dans l'esprit du chasseur : "Vous sentez ça aussi? Ce froid et cette sensation d'effroi. Ça émane de cette pièce, face à nous". Le capitaine, de sa voix profonde, répondit : "Oui. Il va falloir redoubler de prudence dans cette salle. L'ennemi qui s'y trouve doit posséder une force hors du commun pour dégager une telle aura d'effroi". Les ménestrels commencèrent leurs chants d'encouragements tandis que le groupe, prêt comme jamais, s’enfonçait dans le grand hall face à lui.
Elle était immense, en forme de trapèze, et contenait un bataillon d'armures, prêtes à être envoûtées par un esprit maléfique. La sensation d'effroi émanait du centre la pièce, et les Scoia’Tael se faufilaient prudemment entre les armures pour atteindre la source du malaise ambiant. Lorsque Dimpolth passa la dernière armure, il se figea quelques instants quand il vit ce nouvel adversaire : une armure immense, hantée par un esprit bien plus maléfique et bien plus puissant que tous ceux que les Scoia’Tael ont combattu. "Vous devez être fous pour oser vous aventurer ici ! Je suis Durchest, gardien de ces lieux. Et votre châtiment pour avoir osé venir ici est la mort !". Et Dimpolth déclara alors : "Scoia’Tael, en formation !". Les guerriers s’exécutèrent d’un même mouvement, comme s’ils ne formaient qu’une seule entité. Ralof se mit en tête, seul. Derrière lui, sur une même ligne, les trois champions et Tildur étaient présents, prêts à protéger les plus fragiles de leurs camarades, à savoir les deux ménestrels, Aegiphor et Dimpolth.
L’espace d’un instant, le temps sembla figé. Entre le bataillon en formation et l’armure maléfique, la tension était palpable. Puis Dimpolth s’entendit crier "Chargez !", comme si quelqu'un d'autre avait pris sa place dans son corps, mais ce n’était qu’un effet du surplus de tension. Le gardien et la 2ème ligne courut alors vers Durchest qui, lui aussi, courant vers les guerriers en formation. Dimpolth commença à tirer ses flèches avant que le contact au corps-à-corps. Certaines ricochèrent sur l’armure, d’autres allèrent se ficher dans l’esprit, sans pour autant avoir l’air de le déranger. Puis l’impact eu lieu. Frum, Amsulos, Yoyolite et Tildur faisaient pleuvoir les coups sur Durchest, mais il semblait ne rien sentir. Ralof était sur tous les fronts, parant comme il pouvait les attaques de Durchest et sa grande épée. Les ménestrels utilisaient leurs chants de soins au maximum de leurs capacités, Aegiphor se servait de tous ses pouvoirs d’affaiblissements. Mais rien ne touchait Durchest au point de l’affaiblir.
Et c’est alors que tout bascula… L’immense armure envoya un coup d’épée si puissant que Ralof s’envola en parant avec son bouclier. Il finit dans un mur, près de la porte d’entrée, assommé. Le capitaine et les champions commencèrent à perdre du terrain, et Durchest se rapprochait de plus en plus des combattants en armure légère. Les blessures commencèrent à s’accumuler sur les Scoia’Tael au corps-à-corps, et de plus en plus sérieuse. Face à cette situation où tout semblait perdu, Dimpolth décida de stopper ce "massacre" lorsqu’il cria dans la clameur du combat "Repliez-vous ! Vite ! Et récupérez Ralof !" Les Scoia’Tael cessèrent le combat, puis se dirigèrent vers la sortie. Lorsqu’ils arrivèrent au niveau de Ralof, Frum et Yoyolite le prirent chacun par un bras et commencèrent à le trainer, mais le poids de l’armure du gardien les ralentissaient trop. "Que quelqu’un nous aide à le porter !" s’écria Frum. Kalarhan fit demi-tour pour aider les deux champions, mais Dimpolth, analysant la situation, voyait très bien que ses compagnons n’auraient pas le temps d’évacuer Ralof sans que Durchest ne leur tombe dessus. Il fit demi-tour lui aussi, dégainant ses épées, puis fonça sur du Durchest. Kalarhan, Frum et Yoyolite commencèrent à porter Ralof quand le chasseur se mit entre eux et Durchest. Il para le premier coup, mais la force impressionnante de l’armure fit reculer Dimpolth de trois pas. Il contre-attaqua, mais son ennemi para aisément et riposta avec une telle vitesse que l’elfe ne vit pas le coup venir. La sensation de l’acier dans sa chaire fut la dernière chose que senti Dimpolth, puis ce fut le noir total.
Lorsqu’il se réveilla, Dimpolth reçu un choc en essayant de bouger le bras droit, la douleur était insuportable. Une voix de femme se fit entendre "Ne bouge pas ton bras ! Kalarhan et Sarawen ont soigné ton épaule, mais il faudra du temps pour que tu sois totalement remit". Le chasseur reconnu la voix, celle de Lynwyna. La sentinelle s’approcha et s’assit au bord du lit dans lequel il était couché. Dimpolth demanda "Ça fait combien de temps que je suis là ?"
"3 jours, ils sont partis hier, quand je suis arrivée"
"Et on est où ?"
"Thangulhad. Notre chef a convoqué une réunion au Poney Fringant. Apparemment, certains nouveaux auraient commis des fautes, les officiers vont étudier leurs cas. Mais pas question que tu bouges d’ici tant que tu es dans cet état!"
En voyant le visage de sa compagne, et l’air d’autorité qu’elle arborait, Dimpolth se dit qu’il fallait mieux ne pas désobéir. "La blessure physique n’est rien par rapport à celle que j’ai reçu au moral. J’étais à la tête de la meilleure équipe, les meilleurs de nos coéquipiers, et j’ai échoué. On s’est fait rétamer, et je n’ai rien pu faire. Je me demande si je suis bien fait pour le commandement". Le doute s’était installé dans l’esprit de Dimpolth. Mais heureusement que Lynwyna trouvait toujours les mots pour rassurer celui qui occupait une place si particulière dans son cœur : "Si Kalarhan ne te jugeai pas capable de commander, il ne t’aurait pas nommé officier". Il termina la conversation en fermant les yeux et en disant, d’un air des plus dubitatifs "L’avenir nous le dira".
Dernière édition par Dimpolth le Sam 2 Mar - 12:56, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
Génial..bravo... j'ai hâte de lire la suite
Invité- Invité
Re: Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
ça me surprend pas de toi Dim mais c'est vraiment excellent super bien raconté avec des détails, des répliques on à l'impression d'y être à mais je suis bête on y à été
Invité- Invité
Re: Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
Oui, un beau récit, bravo
Du grand œuvre
Et pour le récit trés bien écrit et pour l'aventure vécue en groupe, fier d'être Scoiatael
+1 maître Dim
Du grand œuvre
Et pour le récit trés bien écrit et pour l'aventure vécue en groupe, fier d'être Scoiatael
+1 maître Dim
Invité- Invité
Re: Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
La suite est toute aussi géniale que le début!
Une fois de plus je te félicite Dim c'est vraiment du très bon boulot!!!
Une fois de plus je te félicite Dim c'est vraiment du très bon boulot!!!
Invité- Invité
Re: Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
TERRIBLE !!!
Un grand bravo c'est excellent franchement...
Un grand bravo c'est excellent franchement...
Invité- Invité
Re: Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
wouaaahhhhhh carrément génial , un grand grand BRAVO
Invité- Invité
Re: Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
Merci à tous, ça me fait super plaisir que vous appréciez ma plume.
Puis ça m'encourage à narrer nos prochaines aventures (de préférence victorieuse ) entre scoia.
Puis ça m'encourage à narrer nos prochaines aventures (de préférence victorieuse ) entre scoia.
Invité- Invité
Re: Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
oui, s'il te plait Dim raconte juste les victoires
j'ai déja du mal a recruter alors si en plus on passe pour des loosers
j'ai déja du mal a recruter alors si en plus on passe pour des loosers
Invité- Invité
Re: Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
C'est pas ma faute si on est des bras cassés a quelques problèmes de coordinations !
Invité- Invité
Re: Les Scoia'Tael à l'assaut de Barad Guldur
individuellement ou noyé dans un groupe on est pas si mauvais le probleme des ecureuils c'est l'effet de groupe on veut tous la noisette du nuts alors on s'enflamme.
Dernière édition par Kalarhan le Dim 17 Fév - 19:48, édité 1 fois (Raison : merde j'ai posté ça sur la partie RP du forum :p)
Invité- Invité
Les Scoia'tael :: Roleplay :: Roleplay
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|